Du domicile au travail, en passant par l’entreprise, la ville et les services publics, le numérique est au cœur de notre quotidien. Souvent perçu comme positif car créateur d’emplois, de croissance et de nouveaux modèles économiques, il est aussi responsable de 2,5 % de l’empreinte carbone de la France et consommateur de ressources non renouvelables.
Afin de répondre aux objectifs 2030 et 2050 de la Commission européenne et aux engagements pris dans le cadre de l’Accord de Paris, le Gouvernement a confié à l’ADEME et l’Arcep une mission pour mesurer l’empreinte environnementale du numérique en France et identifier des leviers d’actions et des bonnes pratiques pour la réduire.
(entre 64% et 92% des impacts)
Les téléviseurs sont les principaux responsables des impacts (entre 11% et 30%), notamment en raison du nombre important de matériaux et d’équipements nécessaires à leur fabrication.
Ensuite, les autres appareils présentant un impact environnemental significatif (entre 5% et 15%) sont les suivants : ordinateurs portables, tablettes, smartphones, ordinateurs fixes, box TV, consoles de jeux vidéo de salon, imprimantes, autres écran.
(entre 4% et 22% des impacts)
Les types de centres de données ayant les impacts environnementaux les plus importants sont : les datas centers colocations (entre 35% et 50% des impacts), les datas centers entreprises (entre 30% et 45% des impacts), les datas centers publiques nationales et locales (entre 5% et 15% des impacts), les datas centers HPC (entre 0,1 et 5% des impacts).
Les impacts environnementaux sont principalement dus au nombre de m² de salle informatique, au nombre de serveurs, de stockage, ou encore à la consommation électrique.
En analysant plus en détail les équipements constituant un centre de données, ce sont les serveurs en particulier et le stockage dans une moindre mesure qui génèrent le plus d’impacts.
(entre 2% et 14 %)
A l’échelle de la France, les réseaux fixes génèrent plus d’impact que les réseaux mobiles (entre 75% et 90%, contre entre 10% et 25%). En effet, les réseaux fixes consomment plus d’électricité en phase d’utilisation, et requièrent plus d’équipements, notamment du fait des box installées chez les utilisateurs.
Mais, rapporté à la quantité de Go consommée sur chaque réseau, l’impact environnemental des réseaux fixes devient inférieur à celui des réseaux mobiles.
Par Go consommé, les réseaux mobiles ont près de trois fois plus d’impact que les réseaux fixes pour l’ensemble des indicateurs environnementaux étudiés.