
Dans le cadre des débats sur le Projet de Loi de Financement de la Sécurité Sociale (PLFSS), nos filières sont directement visées par des propositions de fiscalité comportementale (instauration d’un prix minimum, déplafonnement des taxes de la sécurité sociale, hausses liées à l’inflation …) et de durcissement sur la communication (taxes sur la publicité des alcools).
Alors que les défaillances d’entreprises culminent, que la consommation demeure erratique et que la croissance reste atone, la surenchère fiscale ne peut pas être la réponse. Elle pénaliserait l’activité et l’emploi de tous les acteurs, de l’amont à l’aval.
La Fédération Nationale des Boissons, signataire du communiqué diffusé ce jour aux côtés de la Maison des Vins & Spiritueux et de l’UMIH, appelle à la stabilité et à un cap lisible dans l’examen du PLFSS, afin de préserver l’activité et l’emploi dans tous nos territoires.
Elle porte un message de cohérence économique dans la conjoncture actuelle et de soutien aux entreprises qui font la richesse de nos pays. Au cœur de l’économie de proximité, la filière de la restauration hors foyer et ses fournisseurs font face à un cumul de chocs :
Hausse inédite des défaillances d’entreprises,
Reculs récurrents de la consommation,
Croissance atone limitant la capacité d’investissement.
Dans ce contexte, ajouter de nouvelles taxes ou durcir la fiscalité aggraverait plus encore les difficultés des acteurs de nos filières.
Nous avons besoin de stabilité pour préserver nos emplois et nos savoir-faire qui participent chaque jour au rayonnement de la France.