La Confédération Générale des Planteurs de Betteraves, le Syndicat National des Fabricants de Sucre, le Syndicat des Boissons Sans Alcool, l’Association nationale des Industries alimentaires, la Fédération Nationale des Boissons, l’Union des Métiers de l’Hôtellerie Restauration, et le Groupement des Hôtelleries et Restaurations de France s'opposent à cette surtaxe inefficace, injuste et disproportionnée qui pénalisera de nombreuses professions et in fine le pouvoir d'achat des Français.
Ils demandent collectivement au Parlement et au Gouvernement de renoncer au doublement de la taxe sur les boissons sucrées qui n’a rien de comportemental et s’apparente à une taxe de pur rendement budgétaire.
Alors que le Premier ministre affirmait qu’aucun nouvel impôt ne pèserait sur les ménages français, le doublement incompréhensible de la taxe sur les boissons sucrées va à l’encontre de cette volonté, et imposerait 400 millions d’euros de prélèvements supplémentaires à nos entreprises ; ce qui finira par peser sur le pouvoir d’achat des Français.
Une telle mesure mettrait en péril l’ensemble de la chaîne de production et de distribution des boissons – de l’amont à l’aval – et fragiliserait des filières essentielles à l’économie et à la vitalité de nos territoires : la filière sucrière française, les producteurs artisanaux et industriels de boissons, les grossistes en boissons, et le secteur des cafés-hôtels-restaurants :
Le Parlement et le Gouvernement doivent entendre la voix et l’inquiétude de tous ces acteurs économiques et faire le choix de politiques publiques qui ne sacrifient ni l’économie des territoires ni le pouvoir d’achat des Français. L’enjeu de l’éducation à l’alimentation reste, lui, majeur.