L’UMIH tire la sonnette d’alarme face à une réforme
à hauts risques pour la restauration
Crédit photo : © AFP - Alain JOCARD
Le gouvernement envisage d’étendre durablement l’usage des titres-restaurant à d’autres acteurs que les professionnels de la restauration.
La FNB, attentive aux conséquences économiques de toute évolution réglementaire touchant le secteur CHR, rappelle qu’un tissu dense de restaurants, d’artisans et de commerces de bouche est indispensable à la vitalité économique et sociale de nos territoires.
À ce titre, elle partage les préoccupations exprimées par l’UMIH quant à la préservation de l’objet social du titre-restaurant, levier majeur du déjeuner hors domicile.
Ce projet de réforme, s’il aboutit, mettrait en péril l’un des piliers de notre activité : le service du déjeuner, déjà fortement fragilisé par le télétravail et les bouleversements post-Covid.
La situation est critique : près de 13 % des restaurants connaissent des défaillances, un chiffre en hausse de 8,8 % sur un an. Pérenniser ces usages détournés reviendrait à accélérer la fragilisation de milliers d’établissements, artisans et commerçants de bouche qui font vivre nos centres-villes, nos territoires ruraux et nos quartiers d’activité.
 |
UNE PÉTITION EST EN LIGNE |
Avec cette pétition, l’UMIH appelle à la mobilisation pour :
-
Mettre fin à l’usage détourné des titres-restaurant,
-
Garantir le respect de leur objet social : financer un repas pour le salarié, pris au restaurant ou chez un artisan/commerçant de bouche,
-
Défendre le modèle économique de toute une profession et des territoires qu’elle fait vivre.
Pour soutenir cette initiative :
Ceci peut également vous intéresser…
